Eglise AD Akouedo Centre Temple Emmanuel

Eglise AD Akouedo Centre Temple Emmanuel

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MOT DU PASTEUR PRINCIPAL

Publié par Pasteur BOKO

Catégories : #MOT DU PASTEUR PRINCIPAL

Pasteur Principal Jean Claude BOHUI
Pasteur Principal Jean Claude BOHUI
Pasteur Principal Jean Claude BOHUI

Pasteur Principal Jean Claude BOHUI

Œuvrer pour une « Eglise Forte et selon Dieu » tel est notre objectif pour l’Eglise des Assemblés de Dieu d’Akouédo Centre. L’Eglise du premier siècle l’a été pour l’honneur et la gloire du Seigneur Tout-puissant. Parmi les leviers qui lui ont permis de le réussir figure en bonne place, la pratique tangible et palpable de la communion fraternelle. En effet, la communion fraternelle était une réalité et non une vue de l’esprit parmi les premiers chrétiens qui se réclamaient du Christ mort, ressuscité et glorifié. Dans la pratique, ils vivaient sous le régime de la communauté des biens dans une vision communautaire. Cette vision communautaire se manifestait par la libéralité, la générosité, l’entraide, les repas communautaires, la prière communautaire, etc.

L’amour de Dieu remplissait si puissamment leur cœur qu’ils ne considéraient plus leurs biens comme leur appartenant en propre (Act.4.32). Chaque fois que des besoins réels se faisaient sentir dans l’Eglise, ils vendaient leurs biens personnels et en distribuaient les profits.

Parmi ceux qui croyaient régnait une unité de cœur et d’intérêt, où l’égoïsme naturel du cœur déchu se perdait dans la plénitude d’un amour engendré par l’amour divin.

Ils étaient ensemble à tel point qu’ils mettaient tous leurs biens en commun, non à cause d’une loi ou d’une contrainte extérieure, mais à cause de leur sentiment de ce que chacun d’eux représentait pour Christ et de ce que Christ représentait pour chacun d’eux.

Les riches vendaient leurs propriétés et apportaient leurs biens aux Apôtres :

Act.2.45 : « Ils vendaient leurs propriétés et leurs biens… »

Act.4.34-35: « …tous ceux qui possédaient des champs ou des maisons les vendaient, apportaient le prix de ce qu’ils avaient vendu et le déposaient aux pieds des apôtres,… »

Enrichis par le Christ d’une bénédiction que rien ne pouvait diminuer et qui augmentait à mesure qu’ils la partageaient, « ils vendaient leurs propriétés et leurs biens et répartissaient l’argent entre tous, selon les besoins de chacun. »

En somme, la communion fraternelle était une réalité dans la première communauté chrétienne. Elle se manifestait par la libéralité, la générosité, la communauté des biens, l’assistance mutuelle, le partage, etc. Une telle façon d’agir a eu plusieurs retombées positives sur l’Eglise et sur ses membres entre autres la manifestation du Saint-Esprit par des signes, des prodiges et des miracles, la ponctualité et l’assiduité des fidèles aux différentes convocations de la communauté, la croissance spirituelle et numérique, l’efficacité des leaders (Actes 2.43-47, 4.32-37, 5.12-16).

Beaucoup pensent qu’on ne peut plus le faire aujourd’hui, mais il faut le savoir : « le partage des propriétés et des biens constituait le fruit de vies remplies du Saint-Esprit ». Dans ce sens, il a été dit : « Un vrai chrétien ne saurait supporter d’en avoir trop alors que d’autres n’en ont pas un peu ».

La vérité qui en découle est claire : toute communauté chrétienne qui veut être une Eglise selon le Christ glorifié doit emboîter le pas à la première Eglise dans la pratique persévérante de ses quatre activités clés : l’enseignement dispensé par les Apôtres c’est-à-dire par des personnes qualifiées, la fraction du pain, les prières et surtout la communion fraternelle qui est l’interface des trois autres activités.

Ici à Akouédo Centre « Temple Emmanuel », nous avons pour ambition de relever tous ces défis. En ce concerne la communion fraternelle, nous nous sommes donnés le devoir du soutien mutuel dans la prière, de l’entraide mutuelle, des visites fraternelles, du partage de repas communautaires, de l’assistance matérielle et financière (les salutations pentecôtistes).

La mise sur pied de cet annuaire téléphonique a pour objectif de renforcer la communion en utilisant les TIC. Dans la pratique, chaque fidèle ayant les numéros des autres, il a le devoir d’appeler au moins de deux autres fidèles par jour ou d’envoyer un sms au moins à cinq personnes par jour. Si nous voulons relever le défi de la communion fraternelle, prenons ce projet au sérieux et appelons-nous les uns les autres pour prendre des nouvelles les uns des autres. En effet, en tant que membre de la même famille spirituelle, brisons toutes les barrières charnelles que sont les différences de classe d’âge, de classe sociale, de groupes ethniques et autres professionnelles. C’est mon devoir d’avoir les nouvelles à chaud et en temps réel de mon frère et de ma sœur en Christ. C’est d’ailleurs, de telles nouvelles qui activeront le soutien mutuel dans la prière, les visites fraternelles, l’assistance matérielle et financière ou salutations pentecôtistes, etc. Alors que le Saint-Esprit, le trait d’union et le ciment de toute communion fraternelle solide et durable puisse nous aider à nous appeler fréquemment, très fréquemment sans contrainte et sans calcul.

Dans l’attente du retour glorieux de notre Seigneur Jésus-Christ, redynamisons notre fraternité chrétienne en prenant soin les uns des autres.

« Appelle les autres et ils t’appelleront » c’est un pan du principe de la réciprocité de Luc 6.31 qui déclare : « Ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux.»

 

Le Pasteur Principal

Bohui W. Jean Claude

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